Dans Polypharmakos, un jeune homme, Guillaume, se trouve hanté par une présence mystérieuse qui émerge des ténèbres de la nuit et semble l'attirer inexorablement vers elle. Ce récit s'inspire librement de L'étrange témoignage de Paul Martin, où le protagoniste oscille entre réalité et illusion, entre fascination et effroi. Ici, Guillaume incarne cette tension, tiraillé entre la beauté envoûtante de cette femme et la terreur de ce qu’elle représente.

En tant que réalisatrice, mon intention est de plonger le spectateur dans une atmosphère obscure et hypnotique, en jouant sur des contrastes saisissants de lumière et d’ombres pour intensifier le mystère et la peur. La rencontre de Guillaume avec la femme évoque le passage vers un monde inconnu, un espace entre le réel et le surnaturel où la beauté se confond avec le danger. Polypharmakos explore ainsi l'idée du poison et du remède comme un tout indissociable, laissant entrevoir comment la fascination peut parfois condamner celui qui s’y abandonne.